J’aurais tendance à comparer mon histoire avec le tricot à une histoire d’amour…
Tout d’abord le coup de foudre : pour commencer avec We Are Knitters, le site sur lequel j’ai commandé mon snood : les couleurs des pelotes sont toutes plus belles les unes que les autres, les points proposés sont graphiques, beaux, soignés. Je reçois mon colis quelques jours plus tard, la laine est tellement douce, les grosses aiguilles en bois me prouvent que le tricot peut séduire les plus jeunes, qu’il se déride et qu’il peut faire envie à tout âge.
Vient ensuite la phase je t’aime moi non plus : j’essaie tant bien que mal de monter mes mailles et de tricoter. Avec le recul, je me suis rendue compte que je montais mes mailles bien trop serrées, résultat je ne pouvais passer les aiguilles dedans ou alors je tirais comme une dingue en tricotant tout au bout ! A ce moment là, j’ai eu envie d’envoyer ma pelote à l’autre bout de la pièce. Je ne suis pas du genre à abandonner, mais j’ai rangé le tout sur mon étagère et je l’ai boudé pendant quelques temps.
En passant devant tous les jours, l’envie est revenue, j’ai voulu retenter l’expérience. J’ai de nouveau regardé des tutos sur internet, puis calmement j’ai compris mes erreurs. Petit à petit, j’ai réussi à monter correctement mes mailles, à tricoter. D’abord au point endroit, puis au point envers. J’ai tout défait, j’ai essayé la côte 1 à 1, j’ai tout défait, j’ai tricoté au point de blé, j’ai tout défait. Au final, je pense avoir monté une centaine de mailles et tricoter plusieurs snoods, à force de recommencer. Cela peut paraître laborieux, mais quelle satisfaction quand on y arrive ! Au final, j’ai choisi de modifier un peu les paramètres : un peu plus de mailles, un peu moins de rangs, un point différent … j’ai fait ma petite cuisine en testant l’avancée du travail au fur et à mesure sur moi. Je me suis adaptée à ce qui était en train d’être créé et quand le résultat m’a plu, je me suis arrêtée.
C’est maintenant l’amour fou entre le tricot et moi, j’ai envie de fabriquer de nouvelles pièces et de m’amuser à tricoter avec mes grosses aiguilles, dans mon fauteuil, avec une petite tisane. Comment ça la routine s’est installée ? Rien à voir, nous avons encore plein de choses à partager, à découvrir, à tenter… l’histoire d’amour ne fait que commencer ! Pour l’occasion, j’ai eu envie de filmer cette petite aventure… Il s’agit de ma première vidéo, alors soyez indulgents s’il vous plaît !
Un point qui m’a paru vraiment agréable : le fait de pouvoir recommencer et de ne rien avoir de définitif. Je me rappelle m’être tellement énervée quand je faisais mes maquettes en carton à l’école d’architecture : une fois que le carton est coupé ou collé, on ne peut plus rien y faire. Il ne reste plus qu’à redécouper, repositionner, replier, recoller… c-a-l-m-e-m-e-n-t ! Mais avec le tricot, si vous vous trompez, vous pouvez défaire et recommencer tout de suite, et ça c’est un vrai luxe !
Pour réaliser ce snood, j’ai utilisé le kit High Line Loop (offert par le site We Are Knitters ↦ Merci ♡). Comme vous avez pu le voir, il comprend deux pelotes de laine (le coloris que j’ai choisi s’appelle corail), deux aiguilles à tricoter, une aiguille à laine, une étiquette WAK à coudre et un petit carnet explicatif. Le snood se tricote normalement au point de blé. J’ai compris comment faire ce point, je l’ai réalisé sur une vingtaine de rangs, mais le rendu n’était pas parfait, je répétais une erreur qui me faisait faire des nœuds par-ci par là. Et comme je suis assez perfectionniste, j’ai préféré utiliser un point que je maîtrisais : le point endroit.
Et parce que l’amour, c’est aussi le partage, nous vous proposons avec WAK de remporter le kit vous permettant de réaliser vous aussi le High Line Loop ! Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur cette page. Je vous souhaite bonne chance, une belle saint-Valentin si vous la fêtez et un beau week-end plein d’amour dans tous les cas ♡
Mon fidèle compagnon me souffle à l’oreille qu’il aime beaucoup son petit snood !
– réalisé en côte 1 à 1 –
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